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Posté le lundi 20 avril 2020 par S.L.
Certaines personnes considèrent l’auto-édition comme un échec, choisie uniquement lorsqu’aucune autre option ne reste. Mais la vérité est que les éditeurs au sein des maisons d’édition n’ont tout simplement pas les moyens de déterminer la valeur de chaque histoire, ni la possibilité de toutes les publier. Des centaines de milliers de livres sont auto-publiés chaque année et il n’y a aucun moyen pour les éditeurs d’évaluer correctement cette masse d’histoires et de leur donner à chacune une chance d’exister et de trouver un public assez nombreux pour rentabiliser le livre. Alors à moins que vous n’ayez déjà un public fidèle ou une expérience antérieure dans l’édition, autrement dit que vous soyez un peu bankable et que vous réunissiez toutes les conditions de popularité pour que votre seul nom sur la couverture garantisse le succès du livre, il s’avère très difficile de se faire publier par une maison d’édition un tant soit peu correcte.
Ma vie n’a pas toujours été un conte de fées ou un rêve devenu réalité. Il m’a fallu beaucoup d’études, de travail acharné et d’efforts constants pour arriver là où j’en suis aujourd’hui.
J’avais 13 ans quand j’ai lu L’Histoire sans fin, un roman allemand de fantasy de Michael Ende publié en 1979. Je me souviens d’avoir lu ce livre de près de 700 pages et pensé : « C’est génial ! » C’est là que ma passion pour les livres a pris racine, et ces racines se sont approfondies et renforcées années après années jusqu’à ce qu’une toute petite idée titille mon esprit : et si je pouvais moi aussi écrire un livre !
Ce n’est que deux ans plus tard que le premier personnage de mon tout premier roman – qui s’est révélé être un livre de science-fiction – a pris forme dans ma tête : Plume le Grassien, un être provenant de la planète Gracilia.
Puis alors que mon esprit fleurissait, une idée m’a frappé :
Et si je pouvais devenir un auteur à succès ? Et si les gens pouvaient aimer mes histoires ?
Au début, cela semblait être une idée folle. Je me suis demandé « qui voudrait lire mon livre ? », et quel livre puisqu’il n’était à cette époque qu’une maigre ébauche.
De toute façon, j’étais étudiant et l’idée même d’écrire un roman complet de quelques centaines de pages se révélait être une utopie. Je n’avais tout simplement pas le temps nécessaire pour bâtir ce rêve. Les études, le service militaire puis plus tard mon emploi m’ont inexorablement éloigné de ce but ultime.
Alors j’ai attendu, patiemment, gardant toutes mes idées, mes personnages bien au chaud dans ma tête, notant quelques idées çà et là sur des feuilles – que j’ai perdues d’ailleurs – jusqu’au jour où toutes ces brides d’histoires se sont parfaitement assemblées pour former un roman de science-fiction complet : Léa, la petite princesse terrienne.
C’était 24 ans plus tard !
Léa, la petite princesse terrienne nous conte l’histoire d’une petite fille, encore bébé, enlevée à son père par des louminiens afin de les sauver d’un virus mortel. Elle sera amenée sur la planète Loumina où elle vivra et grandira heureuse aux côtés de la reine Ananda, sa mère de substitution, et de son robot, Sen, une entité spécialement créée pour la protéger. À sa majorité, elle sera renvoyée sur Terre où son père, rendu immortel, l’attend depuis des siècles. Mais son retour sera truffé d’obstacles…
Mon histoire étant terminée, je savais ce que je voulais – la vendre, la partager – mais je ne savais pas comment y parvenir. C’était effrayant. Il n’y avait personne dans ma vie à qui je pouvais demander conseil sur ce genre de choses.
Je me suis tourné vers Internet où je lisais essentiellement : « Vous devez demander à un éditeur traditionnel de publier votre livre pour vous. Pour ce faire, vous devez envoyer vos manuscrits à un grand nombre de maisons d’édition. »
J’ai donc envoyé des manuscrits pour essayer de publier mon premier livre. Mais peu importe mes efforts, je ne pouvais tout simplement pas obtenir un contrat d’édition traditionnel… et cela a duré des années !
Je me suis rendu compte que s’il me fallait plus de temps pour publier mon livre que pour obtenir un diplôme universitaire, soit il y avait un problème avec moi – avec mon livre tout du moins –, soit il y avait problème avec l’industrie de l’édition. Plus tard en faisant des recherches plus pointues sur ce sujet, j’ai appris que plus de 99,9% des auteurs qui tentent de publier leurs livres traditionnellement ne reçoivent pas de contrat d’édition, et que plus de 85% des auteurs qui obtiennent un contrat ne voient jamais leurs gains, aussi maigres soient-ils, ce qui signifie qu’ils ne reçoivent jamais de redevances pour leur travail.
Leur travail est perdu jusqu’à ce qu’ils récupèrent leurs droits.
L’auto-édition vous permet de faire lire vos histoires aux vrais décideurs : les lecteurs. Ils sont les seuls à pouvoir juger de la qualité d’un livre. Les éditeurs, eux, se focalisent plus sur la rentabilité d’un ouvrage que sur sa véritable qualité. Ce sont avant tout des entreprises mues par la rentabilité ! La preuve en est que n’importe quelle figure publique trouvera une maison d’édition sans même passer par la très controversée phase d’envoi de dizaines de manuscrits à chacune d’entre elles et à attendre pendant des mois des réponses qui souvent ne viendront pas ! Et par là même négatives. Et cela quel que soit l’intérêt de leur ouvrage.
Soyez connus, les maisons d’édition vous publieront sans même que vous ayez à envoyer un seul manuscrit !
Telle est la triste réalité dans laquelle nous vivons.
Pour mon dernier livre intitulé Matriochkas, une grande maison d’édition dont je tairai le nom m’a répondu, lorsque j’ai demandé à un de leur agent littéraire pourquoi le manuscrit était refusé : « Oh vous savez, monsieur, c’est normal, même si votre livre a été jugé digne d’intérêt par une partie de nos lecteurs, il n’y a que très, très, très peu de manuscrits acceptés chaque année… »
Force est de constater que nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne. Alors lorsqu’un jour l’ami d’un ami m’a dit que je pouvais auto-publier mon livre sur des plateformes telles qu’Amazon, ce fut une évidence. Les écrivains, comme d’autres artistes avec YouTube, pouvaient passer outre l’édition traditionnelle.
Que vous ayez décidé d’utiliser votre livre comme une opportunité de marketing ou que vous ayez simplement une histoire à raconter, l’auto-édition vous permet de le mettre à la disposition du grand public, sans passer par un éditeur décideur…
Beaucoup de gens m’ont demandé : « Pourquoi avez-vous décidé d’auto-publier votre livre ? »
Parce qu’il n’y avait pas d’autre option. Je pouvais soit laisser mes manuscrits se décomposer lentement sur un disque dur quelque part, soit les partager avec le monde en les publiant sur Amazon.
Il n’était pas question de ramper auprès d’agents littéraires et de soumettre quelques centaines de manuscrits pour un coût total exorbitant. Je suis peut-être fou, mais pas tant que cela. Une fois que j’ai décidé que j’allais m’occuper moi-même mon livre et le publier sur Amazon, j’ai lu sur Internet tout ce qui était disponible pour apprendre à bien le faire.
Bien que je ne veuille pas mettre en avant une plateforme d’auto-édition plus qu’une autre, Amazon est probablement celle la plus connue et la plus utilisée. Cet article vous guidera à travers certaines questions et réponses importantes sur l’auto-édition sur Amazon afin de vous aider à décider si c’est le bon endroit pour placer votre livre.
Lorsque vous pensez à la publication sur Amazon, la première pensée qui vous vient à l’esprit pourrait être Kindle. Les livres électroniques peuvent être d’excellents outils : ils sont peu coûteux à fabriquer et, selon le site Web d’Amazon, vous pouvez publier votre livre numériquement sur sa plateforme Kindle Direct Publishing (KDP) en seulement cinq minutes.
Cependant, une copie physique (aussi appelée livre broché) peut également voir le jour, et cela avant même de considérer le sentiment émotionnel et irrationnel qui accompagne le fait de voir votre ouvrage relié et imprimé, bien calé dans vos mains. Beaucoup de lecteurs n’aiment pas lire sur un appareil et restent fidèles au papier. Un livre broché peu aussi plus facilement être partagé.
Heureusement, Amazon vous donne la possibilité de créer plusieurs formats de votre livre. Ces formats sont :
Cela dépend du format que vous choisissez. Lorsque vous utilisez ACX, le site Web de production de livres audio recommandé par Amazon, vous ne pourrez pas vendre ou créer d’autres versions du livre ailleurs, comme le site Web de la société le spécifie.
Si vous créez le fichier audio vous-même, vous devez d’abord avoir supprimé le livre d’ACX avant de le publier ailleurs.
Si vous vous êtes associé à un producteur qui a créé le fichier audio, vous devez attendre au moins sept ans à compter de la date de livraison du livre audio terminé à Audible.
Cependant, si vous utilisez KDP pour créer une version Kindle ou broché, vous conserverez les droits de publication. Pour les livres électroniques, Amazon affirme que les auteurs peuvent « garder le contrôle de vos droits et définir vos propres prix catalogue. Apportez des modifications à vos livres à tout moment. » Pour les livres brochés, vous pouvez « conserver un contrôle créatif et détenir vos droits d’auteur avec notre accord non exclusif. »
Le site Web KDP déclare que même lors de la création d’un livre broché, « vous n’avez pas à payer de frais à l’avance ni à supporter le prix d’achat d’un stock de livres. Votre livre est imprimé à la demande lorsque les clients l’achètent. » Évidemment, cela peut être un énorme atout si vous avez un budget limité ou un espace minimal pour conserver vos copies. Vous n’avez pas besoin d’imprimer 1000 exemplaires, avec tous les coûts qui en découlent, et espérer pouvoir tous les vendre pour récupérer votre investissement.
Amazon calcule un coût d’impression, basé sur des variables telles que la longueur du livre et s’il est imprimé en couleur ou en noir et blanc. Ce nombre est soustrait du prix total de chaque livre avant que les redevances ne soient calculées, mais en tant qu’auteur du livre, vous pouvez également choisir d’acheter des copies de l’œuvre à prix coûtant (plus les frais de port).
Amazon propose une calculatrice pour vous aider à déterminer combien il leur en coûterait pour imprimer une copie de votre livre.
Si vous choisissez de créer un livre audio via ACX et que vous décidez de vous associer à un producteur, vous pouvez choisir si vous préférez conserver la totalité des redevances et payer au producteur des frais initiaux, ou si vous souhaitez répartir les redevances également.
Ça dépend.
L’un des avantages de l’auto-édition avec Amazon est que vous avez pas mal d’options, mais cela signifie également qu’il existe plusieurs gammes différentes de redevances que vous pouvez gagner sur les ventes de livres. Voici un aperçu rapide des gains que vous pourriez espérer de vos versions numériques, imprimées et audio.
Les livres réalisés sur KDP suivent essentiellement la formule suivante :
Les livres créés à l’aide d’ACX sont plus complexes, étant donné que vous pouvez choisir d’utiliser un producteur. Cependant, généralement, vous avez deux options, comme avec les redevances eBook.
Vous pouvez choisir de répartir ces redevances avec un producteur ou de leur verser un montant forfaitaire initial. Ou vous pouvez simplement créer le livre audio vous-même et conserver les redevances pour vous-même.
Non. Amazon a un tas d’outils qui peuvent vous aider à transformer votre manuscrit en une version Kindle bien formatée. De même, KDP propose des outils pour concevoir la couverture de votre bouquin et des producteurs pour vous aider à créer votre livre audio.
Amazon propose quelques astuces et conseils que vous pouvez utiliser pour générer des visites vers la page Web de votre livre. Ils incluent :
Bien sûr, vous pouvez également promouvoir votre livre sur d’autres réseaux. Assurez-vous simplement que vous n’essayez pas intentionnellement de manipuler les données et les services d’Amazon, sinon l’entreprise peut mettre fin à son partenariat avec vous.
Je n’en ai aucune idée, c’est à vous de choisir. Il ne coûte rien de tenter votre chance en envoyant d’abord votre manuscrit à une dizaine ou une vingtaine de grandes maisons d’édition. Enfin si, cela coûte justement ! Et cela coûte cher ! Entre l’ancre et le papier de l’imprimante (en admettant que vous en ayez une chez vous, sinon c’est encore plus cher en passant par une imprimerie), les timbres et les enveloppes. Gardez à l’esprit que certaines maisons d’édition vous demanderont de relier le manuscrit, d’autres vous demanderont de n’imprimer qu’en recto et/ou en double interligne… cela sûrement dans le but d’alourdir le poids du colis et de payer plus en timbre… Non en fait c’est pour leur faciliter la lecture et pour ajouter des annotations. La plupart du temps, ces maisons d’édition vous proposent de vous renvoyer le manuscrit si vous leur fournissez une enveloppe libellée et timbrée dans le paquet.
Laissez passer 3 à 6 mois. Vous n’obtiendrez que rarement une réponse. Pas de réponse est synonyme de refus. Mais peut-être qu’une agréable surprise vous parviendra ! Chaque année ces maisons d’édition traditionnelles acceptent quelques manuscrits d’inconnus, et cela peut tomber sur vous…
En cas d’insuccès, vous pouvez vous tourner vers les petites maisons d’édition qui généralement acceptent l’envoie de manuscrits électroniques : par courriel. C’est ce que j’ai fait pour mon troisième roman intitulé L’Enfant Loup édité chez l’une d’entre elles. Bien que cela reste une bonne expérience, gardez à l’esprit que ces éditeurs ne possèdent qu’une force de frappe extrêmement réduite et des réseaux de distribution inconsistants, donc ne vous attendez pas à grand-chose.
Choisir la bonne façon de publier votre livre n’est pas très différent de l’écriture elle-même : il faut du temps, du dévouement et de la patience. J’avoue que parmi mes diverses expériences, je préfère finalement l’auto-édition qui permet de maîtriser les coûts et de gagner facilement deux ou trois fois plus d’argent par exemplaire vendu, broché ou ebook. En revanche, il faudra vous retrousser les manches. En passant par l’auto-édition, vous êtes écrivain, agent et marketeur. Il sera de votre devoir de vous charger de la promotion du livre et d’en faire un best-seller.
Je me dois de pointer un autre avantage – non négligeable – de la plateforme Amazon : quel que soit le nombre d’exemplaire que vous vendez, en ebook ou broché, vous toucherez vos sous chaque mois, et ça, croyez-moi, ça vaut de l’or.
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